Venise, la Kabbale et le mentir-vrai

En ce temps-là, j’étais au bord de perdre la vue. Guidé par Michèle et par quelques uns des fidèles de la tribu, j’errais de palazzi en musées, d’églises en cabinets de curiosités, sans jamais vraiment voir Venise.
Dès le premier matin, nous entrons par hasard dans une église – les Santi Apostoli -, où, en vingt ans et plus de pérégrinations vénitiennes, nous n’avons jamais pénétré. Le maître-autel nous offre aussitôt un étonnant Tiepolo, un Tiepolo de méditation religieuse et non de masques ni de fêtes : La Dernière communion de Sainte Lucie.
Au pied de la vierge martyre, tout en bas et presque en dehors du tableau, les yeux que le bourreau lui a arrachés gisent sur un plat d’argent, à côté du poignard qui a consommé le sacrifice.
Je ne parviens pas à voir le maître-autel, plongé dans l’ombre. Michèle le photographie avec son téléphone, augmente la luminosité et les contrastes.
Je vois.

Tiepolo : La dernière communion de Sainte Lucie

“N’est-ce pas un signe qui t’est envoyé ? interroge Cécile, dont la grand-mère, devenue aveugle, s’appelait Lucie (et est morte un 10 avril, date où j’ai cru, moi aussi, perdre mon unique œil valide)
Michèle allume un cierge.
Sa propre grand-mère était institutrice à l’école Braille. Sur la cheminée de notre salon, un petit chien en pâte à modeler, œuvre des élèves de sa classe, témoigne de ce passé.

La Biennale a cette vertu d’ouvrir aux visiteurs des dizaines de palazzi dont les propriétaires se réservent, le reste du temps, le privilège exclusif d’en admirer les beautés. Le Palazzo Michiel, sur la strada nuova, présente une exposition sur le design international. Pas de quoi exciter notre curiosité : nous ne nous y aventurons que parce qu’il commence à pleuvoir.
Tout à coup, Nicolas – la mari de Cécile – pousse un cri : « Giacomo, Giacomo, viens voir ! »
Il faut savoir, pour comprendre notre étonnement, que le plafond de la Chapelle Sixtine a été, un mois plus tôt, le dernier éblouissement du dernier jour (du moins le croyais-je) de ma vie de voyant.
Au fond d’une salle du Palazzo Michiel, m’attend une installation en polystyrène translucide représentant cet au-delà ou cet en-deçà de la création du monde.

Italy, Rome, Vatican City, Michelangelo’s « Creation of Adam » fresco painting.

Et, pour la première fois depuis l’accident, je me rends soudain compte que je suis capable de distinguer, dans la brume, dans le flou, les contours, la forme vague de cette image primitive, de ce geste fondateur.
Sainte Lucie et Adam, en moins d’une heure !
Le palazzo s’appelle Michiel, la créatrice de l’installation Mikaela ! Comme si Michèle était, elle aussi, montrée du doigt, désignée comme médiatrice, interprète, haruspice, – spécialiste de l’art divinatoire de lire mon avenir dans les entrailles des œuvres ainsi dévoilées

Michèle, tout justement, déchiffre depuis le vaporetto une banderole sur une façade du Grand Canal : Love is blind, blind for love. A deux pas de la station San Tomà, – ce Saint-Thomas qui disait : « Je ne crois que ce que je vois. »
Nous nous mettons en quête de ce Palazzo Tiepolo Passi, introuvable sur les cartes.
Portes fermées. Nulle réponse à nos coups de sonnette.
Une jeune femme blonde, pulpeuse, élégante apparaît soudain dans l’impasse où se dissimule le palais. Elle s’enquiert de notre vacarme. C’est Caroline Lépinay, la commissaire de l’exposition.
Nous nous expliquons. Elle propose d’ouvrir le palais pour nous tout seuls.
En haut des marches, nous sommes accueillis par un guide à canne blanche.
« Il s’agit, nous dit Caroline, de faire ressentir charnellement au visiteur ce que vit, ce que voit un aveugle. C’est pourquoi nous proposons à chacun de se bander les yeux et de découvrir l’exposition en palpant les œuvres avec les doigts, en écoutant les sons et les musiques, en humant les parfums … »
Toute la scénographie tourne autour des amours d’Eros et de
Psyché (le désir et l’âme). L’entrée en scène d’Agapé (l’amour pur) sublime le lien charnel et ouvre la voie à une illumination spirituelle.
Ce que je vis, ce que je sens, ce que je pense se transforme en apologue « morale ».
Je deviens matière (si j’ose dire) à fable édifiante.

Un œil légèrement agrandi, avec la carnation ombrée de la paupière tendant sur le bleu, le rose ou le vert. Dans la transparence de l’iris se lit un autoportrait, une silhouette, le décor d’une chambre ou d’un jardin.
Un œil, des dizaines d’yeux, encadrés d’un filet d’or, d’argent ou de platine, collés sur des plaques d’acier noir. Les uns au sommet de tiges dressées vers le ciel, les autres collés sur un rideau de gaze verte.
Au palazzo Grimani, superbement restauré, Sandro Kopp, un artiste dont on ne comprend pas s’il est néo-zélandais, canadien ou suisse, consacre deux salles à une exposition qui s’appelle l’Occhio – L’œil.

Leonard de Vinci, L’œil

Les signes, encore les signes !
Je suis submergé, je suis désemparé.
Venise n’est plus, cette année, qu’une forêt de signes. La cécité devient une mode, un lieu commun, un topos.
Et si cette abondance signifiait simplement que des artistes prennent enfin conscience de la cécité du monde ? De leur aveuglement devant la disparition de la beauté ? Devant le vide infini qui accable l’univers ?

Les signes ne viennent ni du Ciel ni de l’Enfer, mais de moi-même.
Il n’y a de signes que si je suis en attente de signes.
Moi, ou pire : les autres.
Les signes intriguent et séduisent d’autant plus qu’ils n’expliquent rien, qu’ils se contentent de déplacer la frontière de l’inconnaissable.

Et s’ils naissaient des eaux métalliques, des miroirs liquides de la Lagune ? Si j’étais tout simplement en train de devenir un vrai citoyen de la Sérénissime ?
Superstitieux. Sensible au mystère du moindre souffle du sirocco ou de la bora. Familier des fantômes masqués qui hantent les calli la nuit.

Le mentir-vrai, voilà peut- être la clé secrète, le talisman qui nous permettrait d’entr’ouvrir le coffre aux arcanes, peint de ce bleu unique, – le bleu Tiepolo -, couleur à la fois de la fête et de l’angoisse de la fête : à Venise, tout dit le vrai et tout dit le faux.
Giacomo Casanova en est le metteur-en-scène caché, l’ordonnateur des énigmes.

Portrait of Giacomo Casanova, c. 1750. Found in the collection of State History Museum, Moscow. Artist : Casanova, Francesco Giuseppe (1727-1802). (Photo by Fine Art Images/Heritage Images/Getty Images)

Rappelons-nous la scène primitive : Giacomo, vingt-et-un ans, ex-séminariste, ancien galérien, chassé d’un peu partout, violoniste au théâtre San Samuele, rentrant chez lui au sortir d’un bal, aperçoit, en fin de nuit, “un sénateur en robe rouge qui allait monter dans sa gondole.”
L’homme – Monsieur de Bragadin – laisse tomber une lettre. Giacomo la ramasse et la lui rend.
Tout d’un coup, crise cardiaque. Massage, appel d’un médecin. Saignée. Cataplasmes. Rien n’y fait. L’homme va mourir.
Le médecin lui fait « une onction de mercure sur la poitrine ». Le mal empire. Giacomo prend la situation en main : il enlève l’emplâtre, lave le malade avec de l’eau tiède. Mieux immédiat. « Doux sommeil ». Fureur du médecin.
« Il en sait plus que vous », lui dit Bragadin, en désignant Giacomo.
« Me voilà devenu le médecin d’un des plus illustres membres du Sénat de Venise. »
Et de prescrire son nouveau traitement : « du régime, et la nature fera tout le reste. »
Belle leçon de vérité, au milieu de ces mensonges ou de ces ignorances.
M. de Bragadin est persuadé que son sauveur « possède quelque chose de surnaturel ». « Pour ne pas choquer sa vanité (….), j’ai pris l‘étrange expédient de lui faire la fausse et folle confidence que je possédais un calcul numérique par lequel moyennant une question que j’écrivais et que je changeais en nombres, je recevais, également en nombre, une réponse qui m’instruisait de tout ce que je voulais savoir. M de Bragadin dit que c’était la clavicule de Salomon, ce que le vulgaire appelait cabale».
Casanova, lui, préfère parler de sa « pyramide.”

Voici donc, cette fois-ci, Giacomo devenu « kabbaliste », en pleine parodie de la guematria, – l’opération quasi magique qui fait permuter nombres et chiffres et permet de lire autrement les textes sacrés, de leur donner un autre sens, totalement différent de la lecture littérale.
C’est le début de la fortune de Casanova. ”Dieu, lui dit Bragadin, ordonna à ton ange de te conduire entre mes mains (…). Si tu veux être mon fils , tu n’as qu’à me reconnaître pour père (…) et je te traiterai comme tel jusqu’à ma mort.”

Giacomo lui a menti, mais il lui a vraiment sauvé la vie. En refusant la vérité officielle. Il ne s’est jamais menti à lui-même et encore moins à nous autres, ses lecteurs.
“J’ai pris, écrit-il, le parti le plus beau, le plus noble, le seul naturel : celui de me mettre en état de ne plus manquer de mon nécessaire.”

Casanova fait preuve d’une certaine ironie, lorsqu’il évoque, à propos de Bragadin, “ la faiblesse de donner dans les sciences abstraites” (il veut dire “occuites” ou “hermétiques”).
Venise a pourtant été, au début du XVIème siècle, après l’expulsion des Juifs d’Espagne, un des hauts lieux de la Kabbale. Les textes de Cordovero ou d’Isaac Luria y parviennent, en manuscrits, deux ou trois ans à peine après qu’ils ont été publiés à Safed, en Galilée. Pic de la Mirandole y introduit la Kabbale chrétienne, qui connaît de beaux jours avant que la Contre-Réforme n’y mette bon ordre.
Un moine franciscain kabbaliste, Francesco Zorzi (1466-1540) y joue un rôle à la fois théologique et politique que raconte avec une certaine drôlerie érudite la chercheuse allemande Verena von der Heyden-Rynsch (Le Rêveur méhodique, Gallimard, 2019).
Le pape Clément VII et le roi d’Angleterre Henry VIII se mettent d’accord pour confier au moine la très délicate mission de répondre, en tant que spécialiste de l’Ancien Testament, à une question-piège : peut-on autoriser, en bonne théologie, le divorce du souverain anglais d’avec Catherine d’Aragon, et son re-mariage avec Anne de Boleyn ? Le Lévitique dit oui (parce que Catherine a été la femme de son frère). Le Deutéronome dit non (parce qu’une telle pratique – le lévirat – est la loi pour les Juifs).
Francesco, qui penche d’abord du côté d’Henri VIII, finit par s’y casser les dents. Il tourne quelque peu casaque. Dit-il vrai ? Dit-il faux ? Il ne le sait peut-être plus lui-même.
“Fair is fool and fool is fair”. Le chant des sorcières de Macbeth, parti de la lande écossaise, empoisonne parfois jusqu’aux calli et aux campi de Venise. Kabbale, magie blanche ou noire, la ville est travaillée par l’occultisme, par la sorcellerie.

Y eut-il jamais romancier anglo-saxon plus vénitien qu’Henry James (1843-1916) ? Les Papiers d’Aspern (1887), que je relis pour la troisième ou quatrième fois avec une curiosité et un plaisir toujours plus vifs, sont le fruit de trois séjours dans les palais de trois de ses compatriotes.
Un critique littéraire américain se jure de récupérer les papiers que Jeffrey Aspern, un célèbre poète de la génération des années 1820, a sûrement laissés chez une ancienne maîtresse, miss Bordereau, à qui il aurait écrit de très belles lettres d’amour. Soixante ans plus tard, la vieille dame refuse énergiquement de montrer ses trésors. Le jeune critique imagine de louer un appartement dans le palais vénitien, où elle s’est retirée avec sa nièce, miss Tina, qui doit – elle – frôler la cinquantaine.
Commence alors, entre les trois personnages, un éblouissant jeu de mentir-vrai, où les vénitiennes d’adoption se révèlent plus coriaces que l’innocent barbare.
Il s’invente un faux nom. “Hypocrisie, duplicité, voilà mon unique chance”. D’emblée, miss Bordereau se méfie. Miss Tina est plus candide ; elle avoue ingénuement les raisons de sa tante pour accepter un locataire si suspect : “c’est l’idée de l’argent”, dit-elle (mille francs or par mois, ce qui est – pour l’époque – un loyer pharamineux). Elle précise même : “l’argent est pour moi”. La vérité (au moins partielle) est, dans sa bouche, une arme. De déstabilisation et (croit-elle sans doute) de séduction.
Aspern devient un fantôme complice. « Je l’avais invoqué et il était venu : il errait autour de moi la moitié du temps. » Et miss Bordereau ? « Un observateur aurait pu supposer que je tentais de lui jeter un sort. »
Donnerait-il, lui aussi, dans les « sciences abstraites » ?
Le palazzo Ventimiglio, théâtre de l’affrontement, « n’était pas particulièrement ancien, il n’avait que deux ou trois siècles et Il avait un air non tant de ruine que de découragement, comme si, plutôt, il avait manqué sa carrière. »
Le jardin et le balcon y sont les lieux de la séduction, donc – plus que jamais – du mentir-vrai. La sala (toujours dite en italien) est réservée aux rencontres à trois, toujours trompeuses. La chambre de miss Bordereau est l’antre du secret (le butin recherché : les papiers) et celui de la mort.
Tel est pris qui croyait prendre : c’est le narrateur, prisonnier des pièges que lui tendent les deux femmes, qui est peu à peu acculé à la vérité, et non pas elles. Il dit tout.
L’incroyable chantage de miss Tina consomme sa défaite. Personne n’a gagné au jeu.
Sauf peut-être le fantôme d’Aspern, qui garde à tout jamais son secret.

Henri de Régnier, L’Entrevue, avec des gravures sur bois de Clément Serveau

Qui lit encore Henri de Régnier (1864-1936) ?
Je partage avec cet esthète un peu oublié une passion pour Venise (où il a vécu plusieurs années) et une amitié avec un peintre français, Clément Serveau (1886-1972), qui a illustré ses œuvres de belles gravures sur bois et qui, réfugié – comme nous – à Villeneuve-sur-Lot, a plusieurs fois peint pendant l’Occupation le portrait de ma mère (dont il avait caché les bijoux, à l’abri des Allemands et de Vichy, sous les plinthes de son salon).
Le court roman d’Henri de Régnier, L’Entrevue (1906, réédition Récits vénitiens, La Bibliothèque, Paris 2004), épouse de façon quelque peu surprenante la même structure que les Aspern Papers.
Comme chez James, un trésor disparu à retrouver : non plus des lettres d’amour, mais un buste XVIIIème mystérieusement « échappé » d’une vitrine au Musée civique.
Comme chez James, un palais encore plus délabré – le palazzo Altinego – où un jeune Américain loue des chambres, sur la recommandation d’un étrange entremetteur, à deux vieilles dames.
Comme chez James, tout part d’un mensonge, ou du moins d’une dissimulation : l’entremetteur se garde bien de révéler quel aristocrate vénitien représentait le buste disparu et qui était l’ancien propriétaire du palazzo.
Sauf qu’il n’hésite pas, lui, à citer directement la Kabbale. « Prentimaglia (l’entremetteur) se vante, écrit-il, de savoir la Kabbale et que les Gnômes et les salamandres n’aient pas de secret pour lui. Il paraît qu’il est capable de construire « la pyramide » comme le faisait Casanova pour le sénateur Bragadin. »
La filiation est ici revendiquée. Sous les apparences de la dissimulation, la vérité est d’emblée révélée,.
Le mentir-vrai reste la loi.

Si l’on s’en tient aux apparences, la Venise d’aujourd’hui n’est plus que la somptueuse mise-en-scène d’un mensonge.
Du pont du Rialto, à peu près impraticable au milieu de la foule, regardons autour de nous. Le Fondaco dei Tedeschi, qui vient d’être restauré, a retrouvé sa fière allure. Poussons-en les portes : nous découvrons, consternés, un mélange de bazar chinois et de mall à l’américaine.
Jetons un œil sur le Grand Canal : des dizaines de gondoles s’agitent en tout sens, pleines à ras bord de touristes braillards pour qui des barcaroi hilares chantent des airs napolitains.
Au Gritti ou au Harry’s Bar, la casquette à l’envers, la chemise hawaïenne, le short et les tongs se sont imposés comme l’uniforme des rejetons de Hemingway et de Peggy Guggenheim.
Parfois même la Ville proclame fièrement son propre mensonge. En 2017, Damien Hirst a monopolisé les deux musées de François Pinault – la Punta della Dogana et le Palazzo Grassi – pour tenter de nous faire croire au naufrage d’une galère, au IIème siècle après Jésus Christ, où un collectionneur aurait accumulé des œuvres venues du monde entier (y compris d’une Amérique qui restait encore à découvrir …), qu’une armée de scaphandriers et de plongeurs auraient sauvées des abîmes de l’océan.
« Galère », « naufrage » : l’inconscient ne prend plus la peine de se masquer.

Damien Hirst : une fausse statue antique au Palazzo Grassi

Et pourtant nous y revenons chaque printemps, ou chaque été.
A Venise, le Diable choisit ses quartiers. Il suffit de le fuir.
San Marco ? La Riva degli Schiavoni ? La « rue de la mort » – celle des boutiques de luxe ? Zones interdites.
Les musées (sauf le Guggenheim) et les églises (sauf San Marco) sont toujours vides.
Je me garderai de vous dévoiler où nous retrouvons la vérité qui se dissimule sous le mensonge.

Notre fascination partagée pour Venise n’est peut-être après tout qu’un des subterfuges de l’amitié.

Auteur : Jacques Fremontier

Parisian-born, from a good albeit ancient vintage. Usually drunk enough not to care about diplomas, ,mine or others'. I've done plenty of things and I plan do complete a few more before dinner.

3 réflexions sur « Venise, la Kabbale et le mentir-vrai »

  1. Mon cher Jacques,‌ Voilà encore une belle livraison qui nous fait regretter de ne pas avoir été avec vous dans vos déambulations vénitiennes. Encore une fois, je suis épaté par ta culture, ta mémoire, l’intelligence avec laquelle tu perçois des choses qui, pour nous, passeraient inaperçues. La Kabbale, Casanova, James, etc… C’est un carrousel époustouflant  qui nous fait tourner la tête et qui nous fait revenir en arrière pour être sûrs de ne rien avoir perdu. Bref, un grand moment de plaisir et d’excitation culturelle. Toutefois un petit point de désaccord : nous avons beaucoup aimé les expositions Damien Hirst. Un vrai bain de jouvence qui nous a mis en joie. Je suis heureux que tu aies repris ton Blog. On attend la suite avec gourmandise. Michel   

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  2. Merci, cher Michel, pour ton enthousiasme. Tu sais que , depuis plus de vingt ans, je reviens chaque année à Venise. Que j’y loue toujours le même appartement.. A l’âge auquel je suis parvenu, seuls les re-voyages, comme les re-lectures me donnent du plaisir. A force de regarder sans cesse le même tableau, le même paysage, peut-être parvient-on à en entrevoir une parcelle du secret.

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